jeudi 6 décembre 2012

Mon premier châle

Vous êtes-vous demandé à quoi servirait cette jolie pelote?

Je l'avoue, je commençais à avoir pas mal hâte de vous le dire! Mais comme c'était un cadeau, fallait attendre pour ne pas gâcher la surprise!

Après avoir fait mon col, j'ai eu envie d'un projet qui me donnerait un défi un peu plus grand... mais pas trop quand même! J'ai été attirée par le nom de ce châle, le So easy i can't even stand it triangular scarf.   Facile, mais avec un détail que je n'avais jamais essayé, les petits oeillets. Et les augmentations...

J'avais déjà en tête de le tricoter pour Belle-maman, qui a fêté ses 50 ans cette semaine. Je ne savais pas trop combien de temps ça me prendrait, alors je m'y suis mise dès mon retour de voyage, et j'y ai consacré un bon trois semaines. Le fil, tout fin, avait été choisi pour donner un beau drapé au châle, que je voulais bien seyant, mais pas trop chaud. Juste pour réchauffer Belle-maman des brises nocturnes et de l'air climatisé.


J'ai aussi découvert les joies du blocage! Mon châle était déjà pas mal quand j'ai terminé de le tricoter, mais ce n'est qu'après le blocage qu'il pris tout son drapé. Et il a pratiquement doublé de longueur!

Je l'avoue, je trouve que c'est vraiment pas mal, pour une fille qui tricote depuis 3 mois! 

lundi 3 décembre 2012

Ce que j'aime de Brasilia #3

Il m'est impossible de vous parler de mon expérience brésilienne sans vous parler de la musique, qui m'a accompagnée à chaque étape de ce séjour, dans les moments de solitude et ceux de fête! Je vous présenterai donc dans ce billet les morceaux que j'ai fredonnés le plus souvent au cours des deux dernières années. De façon un peu éclectique, quand même.

Le premier artiste brésilien à m'avoir réellement marquée, c'est Caetano Veloso, pour ses textes poétiques, révolutionnaires, amoureux, réfléchis, touchants. De l'ensemble de son oeuvre, je choisis de vous présenter O leãozinho, une chanson qu'il a écrite pour son fils et que je chanterai au mien, un jour.


Et puis, il y a Tom Jobim, Chico Buarque, Maria Rita. Je vous laisse chercher un peu. Je ne vais quand même pas tout vous donner tout cru!

À São Paulo, j'ai assisté à un spectacle créé à partir de chansons brésiliennes, et j'y ai découvert cette chanson, qui m'émeut tant pour son air enfantin que pour son texte, qu'on peut interpréter de multiples façons.



Et puis, que serait ce billet sans un peu de samba. Voici le morceau que j'ai sur lèvres depuis quelque temps, et qui me fera probablement pleurer quand je l'écouterai dans le froid québécois. Parce que d'une certaine façon, en partant, j'ai un peu l'impression de laisser la samba mourir.

Et voilà, juste de l'écouter une fois de plus, et j'ai les larmes aux yeux.
Brasilia, réussiras-tu à me faire pleurer d'émotion?

jeudi 29 novembre 2012

Le processus d'écriture

Source : Pinterest!
Adolescente, j'étais le portrait même de l'écrivain torturé qui attend la divine inspiration. Peut-être parce que je voulais ressembler à ces auteurs angoissés qu'on décrit dans les livres, qu'on voit dans les films. Peut-être parce que je n'avais pas trouvé ma technique. Je me souviens que l'inspiration venait comme une nausée. Elle me prenait au ventre, et je devais trouver de quoi écrire, un bout de liste d'épicerie, un crayon mal aiguisé, n'importe quoi, pour coucher sur papier la divine inspiration. Et ça fonctionnait, j'écrivais bien, je pense, parce que j'ai quand même publié des nouvelles dans des concours pour jeunes auteurs. La première de ces nouvelles, je l'ai d'ailleurs commencée sur un sac brun du IGA. J'étais au chalet, fallait que je me débrouille avec ce que j'avais. Et puis mon roman, sa première phrase, je l'ai crachée sur une serviette de papier, en Outaouais. J'attendais ma mère — pour aller magasiner, surement — et puis soudainement, la divine inspiration est arrivée, il ne fallait surtout pas que je la perde. 

À l'époque, je me trouvais très romantique, à me jeter sur le papier de cette manière-là. Quand la divine inspiration arrivait, j'arrêtais de manger, de boire, de faire pipi. Je pouvais écrire pendant 3 ou 4 heures sans m'arrêter, c'était tout ce qui comptait.

Les fois où j'essayais de créer sans la divine inspiration, ça donnait un résultat pitoyable.

J'ai écrit les 60 premières pages de mon roman en Angleterre. Avant de partir, j'avais transcrit dans mon ordi ce que j'avais écrit sur cette fameuse serviette d'un café gatinois, et puis j'ai décidé de repartir de là. J'ai fait ça avec calme. Je me souviens, j'étais assise sur mon lit, j'ai relu la page que j'avais écrite quelques mois auparavant, et puis j'ai continué, tout bonnement. Je n'étais plus soumise à la divine inspiration, j'avais juste décidé d'écrire. Mais je restais très peu disciplinée. Il fallait que j'aie envie d'écrire pour que ça marche. Je pouvais passer deux ou trois semaines sans toucher au document, puis y revenir, écrire quelques pages, l'abandonner de nouveau. C'est comme ça qu'il est resté intouché pendant trois ans.

Depuis un mois et demi, je me rends compte que mon processus de création s'est complètement transformé. Je travaille très peu, j'ai donc décidé de réserver toutes mes matinées à l'écriture. Vers 8 h 30, je m'assois devant l'ordi avec mon café, je lis les nouvelles, je regarde Facebook et mes courriels. Puis, Monsieur part pour le travail, et j'ouvre mon document. Et j'écris.

Cependant, l'acte d'écrire est devenu plus mécanique, parce que l'histoire, je la construis en marchant au parc, avant de me coucher, sur la table d'acuponcture, au gym. Quand vient le moment d'écrire, pour vrai, je ne fais que taper ce qui s'est écrit dans ma tête pendant le reste de la journée.
Oh, il arrive qu'encore qu'en marchant, par exemple, je trouve la phrase parfaite. Alors je rentre, je me précipite sur mon ordi, et j'écris. Mais c'est rare. Normalement, ça peut attendre au lendemain, mes idées ne s'envoleront pas.

Est-ce que c'est parce que j'ai un objectif concret, soit de finir mon roman avant la fin de l'année, que je fais preuve de ce genre de rigueur? Ou bien parce que, travailleuse autonome depuis maintenant trois ans, j'ai acquis beaucoup de discipline? Je ne sais pas. Mais chose certaine, je préfère ce processus de création à celui de l'attente de la divine inspiration.

Et vous, lecteurs-auteurs, comment ça se passe, la recherche de l'inspiration? Y êtes-vous soumis, ou écrivez-vous de manière régulière, comme moi? Je suis curieuse!

mercredi 21 novembre 2012

Ce que j'aime de Brasilia #2

Je vous disais il y a déjà presque un mois que j'allais vous parler des choses de Brasilia que j'ai aimées et qui me manqueront. Comme le temps passe vite, il ne me reste déjà que trois semaines ici. Je vous propose donc, aujourd'hui, un blitz gourmand de mes petits bonheurs brésiliens!



La goiabada
Il s'agit d'une pâte faite à partir de goyave, un fruit qu'on trouve en abondance ici. La goiabada peut-être crémeuse (dans une crêpe, c'est splendide!), tendre ou plus coriace, avec une saveur prononcée. Peu importe sous quelle forme elle se présente à mon palais, je suis absolument incapable d'y résister.

On l'accompagne généralement de fromage ou de crème. Ou, encore mieux, on la sert dans un gâteau roulé qui goute le paradis.



Les hotdogs
Les cachorros quentes brésiliens font preuve de beaucoup plus d'originalité que leur pendant nord-américain. La saucisse est généralement cuite dans une sauce tomate. Comme garniture, la version la plus basique propose des petits pois, du maïs, des juliennes de pommes de terre frites et du fromage. On y ajoute ensuite ce qu'on veut, au gout, du poulet à la mayonnaise.
À noter, les Brésiliens n'accompagnent pas leur hotdog de frites! Et on ne les trouve pratiquement que dans les stands de rue.

Le pudim de leite
Il s'agit d'un dessert tout simple, qu'on trouve à toutes les tables, fait à partir de crème et de lait condensé. Mais celui-là, il est facile à reproduire au Québec. Je vous ferai gouter!

Le doce de leite
Vous le connaissez sans doute sous son nom espagnol : dulce de leche. C'est crémeux. C'est fondant. C'est sucré. Ça se mange à la petite cuillère.

L'açaï
Vous connaissez sans doute déjà les propriétés de l'açaï, un fruit originaire du nord du Brésil. Mais ce que vous ignorez, c'est qu'ici, on en fait une crème savoureuse, nourrissante et vitaminée, qu'on trouve pratiquement à tous les coins de rue. On l'accompagne généralement de musli.




Rassurez-vous, je ne pleure pas. Les Oréos, les Mini-Wheats et le St-Hubert m'attendent.


Toutes les images proviennent de Pinterest!

mercredi 7 novembre 2012

De la migraine et de la créativité

Depuis quelques années, j'ai des maux de tête terribles, environ deux fois par semaine. Pas besoin de pousser trop loin pour en découvrir la cause : je travaille beaucoup, je suis stressée, je passe toutes mes journées assise (bon, ça s'est amélioré depuis que je vais au gym, mais quand même), j'ai beaucoup de tensions accumulées dans la nuque.

Bref.

Épuisée moralement et physiquement par ces douleurs et lasse de me droguer aux antidouleurs, j'ai commencé, il y a environ deux mois, à faire de l'acuponcture.

Non seulement les traitements ont réduit grandement mes maux de tête (maintenant, il peut passer trois semaines avant qu'un d’entre eux se pointe le bout du nez!), mais je me suis rendu compte que l'acuponcture me rendait plus... créative!

Je ressors toujours de mes séances avec la tête foisonnante d'idées, l'envie d'ouvrir mon roman et d'écrire, écrire, écrire.

Au fond, c'est peut-être juste parce que la trentaine de minutes que je passe sur la table d'acuponcture, je me la garde pour moi. Pour rêver, pour réfléchir, pour imaginer.

En tout cas.

lundi 5 novembre 2012

J'aime...

... m'apercevoir qu'un album que j'attendais avec impatience est sorti la semaine dernière. L'acheter sur iTunes. Le charger sur mon iPod.

Et aller l'écouter en me promenant au joli parc situé à deux pas de chez moi.

(L'album en question, c'est L'escapade, d'Ingrid St-Pierre. Et c'est délicieux.)

mercredi 31 octobre 2012

Ce que j'aime de Brasilia #1

Dans exactement 6 semaines, je serai à Montréal, deux énormes valises et un chat sous le bras. C'est avec tellement de bonheur que je vais retrouver mon trois et demi rue des Érables, la neige, la poutine, mes amis, ma famille, la crème glacée Coaticook et le Saint-Hubert. Mais c'est aussi avec une certaine tristesse que je quitterai l'environnement où j'ai passé deux ans de ma vie.

Au cours des 26 derniers mois, j'ai chialé, j'ai pleuré, j'ai pensé partir. Brasilia et moi, ce n'est pas une histoire d'amour. Mais à l'aube de mon départ, j'ai décidé de faire le bilan de ce qui m'a plu ici, de ce qui m'a aidée à rester saine d'esprit dans une ville où je ne me suis jamais sentie chez moi.

Je ne vous parlerai pas ici de mon homme, de mes amis ou de ma belle-famille, qui ont bien sûr été mon point d'ancrage le plus puissant. Je ne vous parlerai pas non plus de plage et d'eau salée, parce qu'elles font autant partie de mon quotidien que du vôtre. Je veux vous parler de ce qui m'a plu dans ma vie de Brasiliense.

Commençons donc.

Ce que j'aime de Brasilia #1 : Les jus de fruits

Au Brésil, la carte des jus dépasse parfois celle des vins. Caju, maracuja, acerola, cupuaçu, mango, laranja, les possibilités sont infinies. Et le meilleur? Il s'agit de jus frais, préparés sur place au moment de la commande, souvent servis sans sucre, tant les fruits en sont gorgés.

Un délice de fraicheur et de saveur.




mardi 30 octobre 2012

Du temps


J'ai passé les trois dernières années à me plaindre de mes longues journées de travail, de mon absence de loisirs, de mon manque de temps pour moi (même si au fond, workaholique que je suis, ça ne me déplaisait pas tant que ça.)

Et soudainement, un intervalle entre deux contrats. Du temps pour moi sans peur de l'avenir.

Et ce roman, commencé il y a trois ans, enfoui dans les dossiers de mon ordinateur.

Je l'ai relu. Ça m'a plu suffisamment pour que j'aie envie de le continuer.


jeudi 25 octobre 2012

Une pelote

C'est bête comme tout.
Aujourd'hui, j'ai transformé mon premier écheveau de laine en pelote, toute seule, à la main.

Et de voir cette jolie pelote toute ronde, eh bien, ça me rend heureuse. Une toute petite balle de laine remplie de promesses de délicieux projets.

Des fois, le bonheur, c'est un peu aléatoire.


mercredi 24 octobre 2012

Revenir de voyage



Revenir de voyage, c'est un voyage en soi. Défaire ses valises. Retrouver la robe achetée à Paris. La camisole en dentelle enfouie dans le fond de la valise qu'on a cherchée tout au long du voyage et qu'on croyait avoir oubliée. Les biscuits suisses, qu'on ne mangera pas tout de suite, parce qu'ils seront meilleurs quand les saveurs du voyage se seront estompées.

C'est téléverser ses photos dans son ordinateur, les classer, effacer les moins bons clichés. Revivre cette soirée dans un resto à Strasbourg où on s'est amusé avec l'appareil. Se rappeler qu'il faisait beau à Montmartre, qu'il pleuvait le jour où on a monté la tour Eiffel, qu'il faisait gris à Bâle.



C'est s'endormir à 16 heures le soir du retour. Être tout patraque pour le retour au travail du lundi matin.

C'est ne pas trop savoir quoi répondre aux sempiternels : « Pis, ton voyage? ». Même si on les posera à notre tour lorsque ce sont nos amis qui rentreront.



Et vous, comment vivez-vous vos retours de voyage?

vendredi 28 septembre 2012

jeudi 27 septembre 2012

Beauté et laideur

Vendredi dernier, il a plu... pour la première fois en deux mois!

En aout et septembre de chaque année, Brasilia se dessèche. Les feuilles tombent, l'herbe jaunit, les bourrasques de vent soulèvent la terre rouge du cerrado, l'air devient irrespirable.
Et...
        les arbres fleurissent.

Croyez-moi, c'est assez hallucinant, de tomber sur un énorme ipê jaune au milieu du désert.

C'est la beauté au milieu de la laideur.

© visaointerativa, flickr

vendredi 21 septembre 2012

Parlons confiture

Il y a de ces recettes qui sont si faciles à faire, mais qui nous emplissent d'un bonheur certain. 

Quand je délaisse mes livres et mes blogues de cuisine, que j'écris à ma mère pour lui demander les recettes de mon enfance, je me sens accomplie. Je me sens dépareillée, comme dirait Maude.

L'autre jour, par exemple, j'ai fait des fèves au lard (sans lard!) pour un brunch avec des amis brésiliens (qui deviendront bientôt québécois, précisons-le!). C'est si simple à faire, des fèves au lard. Un peu long, mais facile comme tout. Mais la fierté qui m'a envahie lorsque j'ai ouvert la marmite, après 6 heures de cuisson, et que je me suis retrouvée transportée dans la cuisine de ma grand-mère! Vous demanderez à l'Homme, il vous le dira. Je sautais partout dans la maison en criant : « J'ai réussi mes bines, j'ai réussi mes bines! »

Et je ne vous raconte pas comment je me sens quand je fais de la pâte à tarte. Alors là!

Tout ça pour dire que faire de la confiture, malgré toute la simplicité de la recette, ça me rend heureuse. Et ce qui est chouette, c'est que c'est un bonheur qui dure longtemps, un déjeuner à la fois, pendant des mois...

Ma mère ne faisait pas de la confiture tous les ans, mais quand elle en faisait, c'était la meilleure. Contrairement aux recettes plus typiques de l'époque, elle n'a jamais utilisé de pectine et, surtout, réduisait considérablement la quantité de sucre prescrite par ma grand-mère (qui elle, mettait une tasse de sucre pour une tasse de fraise, vous imaginez?). Je garde des confitures de ma mère un gout pour la saveur du fruit frais, peu sucré.


Bref, l'an dernier, j'avais cuisiné cette confiture, que j'avais trouvée délicieuse, bien qu'un peu trop sucrée à mon gout. 

Quand l'époque des fraises est revenue, j'ai choisi de refaire la même recette, en diminuant encore davantage la quantité de sucre, soit une tasse et quart de sucre pour quatre tasses de fraises. Et vous savez quoi? Je la trouve encore trop sucrée!

Cependant, curieuse que je suis, je n'ai pas su me contenter d'une seule sorte de confiture et j'ai préparé, en simultané, cette délicieuse confiture de fraises aromatisée au gingembre. Son temps de cuisson étant nettement supérieur à celui de la recette précédente, on obtient une confiture plus gélifiée, moins liquide. La saveur de gingembre ne vient surprendre les papilles qu'à la fin de la bouchée. En version moins sucrée, je la recommanderais pour accompagner un plateau de fromages.


Finalement, cherchant à combler les désirs d'une amie qui fait la guerre aux calories, j'ai poussé la note jusqu'à préparer une confiture sans cuisson, qui ne se conserve qu'une semaine au frigo. J'ai beaucoup aimé l'idée d'utiliser la propriété gélifiante du chia pour faire une confiture fraiche, mais le résultat était malgré tout décevant, même pour l'amatrice de confiture moins sucrée que je suis.

Et vous, profitez-vous de la moisson pour faire des confitures?

jeudi 13 septembre 2012

Salade de kale, poulet et sésame

Le kale est plutôt à la mode, ces temps-ci. On le voit à toutes les sauces sur les différents blogues de cuisine, et les chips qu'on peut en tirer ont ravi plus d'un palais. Mais saviez-vous qu'il fait partie des légumes feuillus les plus traditionnels du Brésil? En effet, on le sert ici, sauté avec de l'huile ou du beurre et de l'ail, pour accompagner la feijoada. C'est aussi l'ingrédient auquel le caldo verde (soupe verte) doit son nom. Toutefois, ici, on le retrouve difficilement apprêté différemment que dans ces deux recettes. (Homme brésilien ajoute qu'on le boit aussi en jus. C'est vrai, j'ai déjà gouté et c'est très bon!)

Cette recette dénichée sur Pinterest m'ayant mis l'eau à la bouche, j'ai acheté une grosse botte de kale cette semaine. Et puis j'ai changé d'idée, et j'ai décidé de modifier la recette (comme je fais tout le temps, finalement) pour qu'elle ressemble davantage à la délicieuse salade César au poulet que je fais souvent, avec plus de vitamines!

Ce qui est génial de cette salade, c'est que comme le kale n'a pas tendance à ramollir même lorsqu'il baigne dans la vinaigrette, elle sera encore bonne pour le lunch du lendemain, à condition que vous ayez laissé les croutons à part.



Ingrédients 
2 poitrines de poulet coupées en lanières 
Une botte de kale (ou une demie, selon sa taille), les feuilles lavées et séchées
Des copeaux de parmesan frais (Homme dit que les copeaux de parmesan, c'est le parmesan rapé des paresseux. Mais vous et moi, on sait bien que c'est pas pareil!)
Graines de sésame à volonté
Deux tranches de pain intégral coupées en cubes
Les herbes de votre choix, fraiches si vous êtes chanceux
De l'ail pressé (pour les croutons ET pour le poulet, si vous êtes games)
Sel et poivre du moulin

Vinaigrette :
Huile
Moutarde de Dijon
Jus de lime ou de citron
Sel et poivre du moulin
(J'adore la moutarde dans une salade! Mais vous pourriez changer la vinaigrette par celle de votre choix, je suis certaine que ça serait tout aussi bon...)

Préparation
1. Dans un plat allant au four, verser un peu d'huile d'olive, des herbes et de l'ail. Ajoutez-y les cubes de pain, brassez bien pour enrober les cubes d'huile. Enfournez jusqu'à ce que ce soit doré, puis réservez.

2. Préparer la vinaigrette en créant une émulsion entre l'huile et la moutarde, puis en ajoutant le jus de citron, le sel et le poivre. Versez-la immédiatement sur les feuilles de kale que vous aurez préalablement disposées dans un saladier. Ça le rendra moins coriace au moment de déguster votre salade.

3. Faites revenir votre poulet dans un peu d'huile d'olive avec les graines de sésame, les herbes, ainsi que du sel et du poivre au gout. Lorsqu'il est doré, ajoutez l'ail, poursuivez la cuisson pour environ une minute, puis retirez du feu.

4. Si vous êtes plus cool que moi, vous aurez préparé tout ça 15 minutes avant de souper et votre poulet aura le temps de tiédir. Sinon, ajoutez le poulet et les copeaux de parmesan au kale et touillez allègrement, tout en sachant que votre poulet risque de faire fondre un peu les copeaux de parmesan. Mais c'est pas grave, hein?  Ajoutez les croutons au moment de servir les assiettes seulement, pour éviter que vos restes de salade contiennent des morceaux de pain mouillé. Beuh!

5. Régalez-vous parce qu'en plus d'être délicieux, c'est SAIN! (Bon, y a peut-être un peu trop d'huile d'olive dans tout ça pour vraiment ravir ma nutritionniste, mais que voulez-vous?) 

P/S : Un jour, je prendrai le temps de faire des photos qui ont de l'allure. En attendant, faudra vous contenter de celles que je prends rapido-presto avec mon ipad! 

mardi 11 septembre 2012

Barres de céréales

J'ai pris l'habitude, tout récemment, d'arrêter d'acheter des barres de céréales du commerce et d'en faire régulièrement à la maison, histoire de toujours en avoir une provision au frigo. Bon, la provision en question ne dure pas très longtemps, il y a un homme qui aime BEAUCOUP mes barres de céréales dans cette maison, mais c'est SI facile à faire et tellement meilleur que les barres - souvent très chères, d'ailleurs - qu'on achète au supermarché.
(Sauf peut-être pour les délicieuses barres aux fruits et au yogourt que j'achetais en Angleterre. Mais bon, je n'ai pas encore trouvé l'équivalent ailleurs.)

Ma recette est simple et efficace, mais la boite de lait condensé me fait mal au coeur (et aux fesses!). J'aimerais la remplacer par un agglomérant plus sain, sauf que le miel est hors de prix, ici. Des suggestions?
Outre ce bémol, c'est vraiment délicieux!



Ingrédients
3 tasses de flocons d'avoine
3 tasses de ce-que-vous-voulez (Je mets normalement des amandes, des raisins secs, des graines de tournesol, du chocolat noir et du coco rapé. Quand je faisais la recette au Québec, je mettais aussi des canneberges séchées et des graines de citrouille, mais on ne trouve ni l'un ni l'autre ici.)
2 grosses cuillères à soupe de beurre fondu (j'ai essayé de réduire, mais les barres perdent en texture)
1 boite de lait condensé

Préparation
Mélangez les ingrédients dans un grand bol, puis versez ce mélange dans un plat beurré allant au four. Aplatissez bien le tout avec le dos d'une cuillère.
Cuisez pendant entre 20 et 30 minutes. C'est prêt quand l'avoine est dorée et que ça sent bon partout dans la maison.

Laissez refroidir sur le comptoir et surveillez les chats pour ne pas qu'ils ne reniflent ça de trop prêt. Pour démouler, mon truc, c'est de mettre le plat au congélateur une vingtaine de minutes, puis de le sortir et de couper joyeusement vos barres de céréales. 
(La première que vous sortirez du plat fera probablement un peu pitié, mais personne ne le saura puisque vous la mangerez sur le champ!)

lundi 10 septembre 2012

Mon col extra large

Mon projet de tricot numéro un est terminé!

Côté tricot, je suis ultra-satisfaite du résultat : un beau gros col bien douillet, qui met en valeur le type de fil choisi et... sans erreur apparente. De quoi me flatter l'égo ben comme il faut.


Cependant, j'ai fait une erreur de débutante magistrale (entendons-nous, ici c'est l'erreur qui est magistrale, pas la débutante, si jamais ça porte à confusion): j'ai adapté le patron sans faire de calculs. Je me retrouve donc avec un superbe, mais énooooooorme col, qui par conséquent, me sera bien peu utile si je veux me garder le cou au chaud (ou plutôt, comme dirait ma mère, ne pas sortir la falle à l'air!). Le résultat est donc plutôt mignon, mais ô combien peu pratique!



Ce que je compte faire? Le garder, bien sûr. C'est mon premier projet, après tout. Et espérer m'en servir lors des soirées fraiches-mais-pas-trop de septembre, plutôt comme un accessoire mode que pour remplacer un foulard.


Mon prochain projet? C'est un secret, puisque j'entamerai déjà la fabrication des cadeaux de Noël!

jeudi 6 septembre 2012

Du plaisir de manger sainement...

J'ai été végétarienne pendant presque un an. 
Je n'avais jamais été une grande fan de fast food ou de nourriture malsaine (quoique j'ai mes moments de faiblesse, comme tout le monde), mais j'ai découvert avec le végétarisme les plaisirs d'une alimentation riche en légumes et en protéines végétales. J'ai poussé la note jusqu'à fouiner du côté du crudivorisme, mais si j'aime mettre en pratique ses principes de temps à autre (c'est si facile, dans un pays où l'été est éternel!), je ne possède certainement pas le dévouement nécessaire pour m'y adonner davantage.

J'ai recommencé à manger de la viande tout récemment, en petite quantité (ben, sauf quand on va à la churrascaria, là!) Mais je remarque que peu importe la quantité de viande que je mets dans mon assiette, je me sens, à la fin du repas, lourde, épuisée, ballonnée.

Tout ça pour dire qu'une assiette débordante d'un plat frais, sain et coloré a tendance à me faire beaucoup plus envie qu'un gros steak. Mais ne me béatifiez pas tout de suite, ce serait oublier ma dent sucrée!




mardi 4 septembre 2012

Gâteau au chocolat express (ou comment se remonter le moral au premier jour des règles)

Adolescente, j'avais des maux de ventre horribles quand arrivait le moment de mes règles. Aujourd'hui, mon état s'est beaucoup amélioré, les douleurs sont moins fortes, mais, invariablement, au jour J, je suis d'une humeur massacrante.
Sauf...
... si je comble mon désir ravageur de m'empiffrer de sucre.

Le premier jour de mes règles, tant pis pour la santé, tant pis pour la taille, je mets ma culpabilité au garde-robe et je donne à mon bec sucré de quoi célébrer!

Aujourd'hui, j'ai bien essayé de résister, j'ai bien essayé de me contenter d'un carré de chocolat noir, mais mes défenses sont tombées quand je suis tombée sur cette recette de gâteau au chocolat à faire au microondes, en portion individuelle!

Et comme ma bonne humeur est revenue, je vais même vous la traduire!



Ingrédients
4 cuillères à soupe de farine
4 cuillères à soupe de sucre
2 cuillères à soupe de cacao en poudre (je n'en avais pas, j'ai donc pris du Nesquick en poudre et réduit le sucre)
1 oeuf
3 cuillères à soupe de lait
3 cuillères à soupe d'huile végétale (utilisez du beurre si vous êtes games de salir une autre tasse pour le faire fondre!)
Des pépites de chocolat ou du chocolat en morceau (j'y ai mis du bon chocolat noir rapporté de Gramado par belle-maman!)
Un soupçon de vanille

Préparation
Mélangez tout ça dans une tasse, assurez-vous de ne pas laisser de mottons de farine et sacrez-moi ça dans le microondes!

J'ai fait cuire le mien deux minutes trente. C'était peut-être trop, il était un peu caoutchouteux.

Le résultat? Un gâteau à la saveur honnête mais à la texture étrange, qu'on ne servirait pas à de la visite, mais qui ravit les envies instantanées de sucre, assurément.
À réessayer avec du beurre, moins de cuisson et du vrai cacao pour un résultat plus fancy!


lundi 3 septembre 2012

Lundi matin

Le sifflement de la cafetière italienne sur le feu.
Le pain qui surgit du grille-pain, le doré de ses grains.
La confiture faite la veille, qu'on étale généreusement.
L'odeur d'Homme sortant de la douche qui se mélange à celles du petit-déjeuner.

Et pourtant, la semaine de travail recommence.

vendredi 31 août 2012

Comment ruiner le souper du vendredi soir en 4 étapes faciles

1. Trouver des homards cuits et congelés à l'épicerie. Être ben ben ben excitée, mais en acheter un seul, vu le prix exorbitant.
2. Chercher des recettes pour deux qui impliquent un seul homard. Décider de faire des lobster roll.
3. Le matin dudit repas divin, décongeler le homard. Le laisser sur le comptoir.
4. L'oublier là. S'en souvenir à 17h. Renifler le homard. Le jeter à la poubelle.

Des idées pour mon souper, quelqu'un?

jeudi 30 août 2012

Le bonheur est dans... le yogourt grec!

Si vous saviez ce que le yogourt grec, avec son onctuosité et sa délicate amertume, m'a manqué au cours des deux dernières années.
Au Brésil, il y a le délicieux yogourt au coco, mais sa texture liquide m'a toujours laissée sur ma faim.

Il y a quelques semaines, Nestlé (!) a sorti du yogourt grec sur le marché brésilien. C'est le premier produit de ce type que je trouve au supermarché.



Alors je savoure, cuillère par cuillère, le gout du bonheur...

mercredi 29 août 2012

La laine

Il y a quelque temps, je me suis aperçue que je n'avais plus vraiment de passetemps. De petit moment qui m'appartient, pour faire quelque chose que j'aime.

À Montréal, je cuisinais beaucoup plus. Je cousais aussi (comme elle me manque, ma machine!). J'avais plus d'amis, je sortais davantage.
Et pendant les 22 derniers mois passés ici, j'ai comblé ce vide par... le travail! Ça s'est fait tout naturellement, tout insidieusement. Je ne m'en suis même pas rendu compte.

J'ai donc décidé de remédier à la situation et de m'adonner à un art qui m'avait toujours intéressée, mais que je n'avais jamais osé essayer. Le tricot. Et comble de la chance, une amie tricoteuse inattendue est entrée dans ma vie et me sert de mentor à distance!

J'en suis à ma première vraie pièce. J'aime ça. Compter les mailles. Me concentrer. Rentrer dans ma bulle. 

Pour l'instant, ça ressemble à ça...

Mais dans quelques jours, ça devrait plutôt avoir l'air de ça!
Thick and quick ribbed cowl
Je vous laisse, mes aiguilles m'attendent!

C'est un départ!

J'ai envie de nouveau, de fraicheur.
J'ai envie de trouver le bonheur n'importe où. J'ai envie de le partager avec vous.

J'ai envie d'apprendre le tricot. De vous montrer ce que je fais.
De commencer à méditer, de vous raconter mes hauts et mes bas.
Ben oui, j'ai envie de vous parler de moi.

J'ai envie de vous faire découvrir mes petits plaisirs culinaires. De partager avec vous ma quête du bienêtre et de la santé.

J'ai envie de recommencer à me donner des défis. Ce blogue en est un.

J'ai envie de vous lire. De dialoguer avec vous.

J'ai envie d'être sereine.

Et vous, avez-vous envie d'embarquer?