mercredi 31 octobre 2012

Ce que j'aime de Brasilia #1

Dans exactement 6 semaines, je serai à Montréal, deux énormes valises et un chat sous le bras. C'est avec tellement de bonheur que je vais retrouver mon trois et demi rue des Érables, la neige, la poutine, mes amis, ma famille, la crème glacée Coaticook et le Saint-Hubert. Mais c'est aussi avec une certaine tristesse que je quitterai l'environnement où j'ai passé deux ans de ma vie.

Au cours des 26 derniers mois, j'ai chialé, j'ai pleuré, j'ai pensé partir. Brasilia et moi, ce n'est pas une histoire d'amour. Mais à l'aube de mon départ, j'ai décidé de faire le bilan de ce qui m'a plu ici, de ce qui m'a aidée à rester saine d'esprit dans une ville où je ne me suis jamais sentie chez moi.

Je ne vous parlerai pas ici de mon homme, de mes amis ou de ma belle-famille, qui ont bien sûr été mon point d'ancrage le plus puissant. Je ne vous parlerai pas non plus de plage et d'eau salée, parce qu'elles font autant partie de mon quotidien que du vôtre. Je veux vous parler de ce qui m'a plu dans ma vie de Brasiliense.

Commençons donc.

Ce que j'aime de Brasilia #1 : Les jus de fruits

Au Brésil, la carte des jus dépasse parfois celle des vins. Caju, maracuja, acerola, cupuaçu, mango, laranja, les possibilités sont infinies. Et le meilleur? Il s'agit de jus frais, préparés sur place au moment de la commande, souvent servis sans sucre, tant les fruits en sont gorgés.

Un délice de fraicheur et de saveur.




mardi 30 octobre 2012

Du temps


J'ai passé les trois dernières années à me plaindre de mes longues journées de travail, de mon absence de loisirs, de mon manque de temps pour moi (même si au fond, workaholique que je suis, ça ne me déplaisait pas tant que ça.)

Et soudainement, un intervalle entre deux contrats. Du temps pour moi sans peur de l'avenir.

Et ce roman, commencé il y a trois ans, enfoui dans les dossiers de mon ordinateur.

Je l'ai relu. Ça m'a plu suffisamment pour que j'aie envie de le continuer.


jeudi 25 octobre 2012

Une pelote

C'est bête comme tout.
Aujourd'hui, j'ai transformé mon premier écheveau de laine en pelote, toute seule, à la main.

Et de voir cette jolie pelote toute ronde, eh bien, ça me rend heureuse. Une toute petite balle de laine remplie de promesses de délicieux projets.

Des fois, le bonheur, c'est un peu aléatoire.


mercredi 24 octobre 2012

Revenir de voyage



Revenir de voyage, c'est un voyage en soi. Défaire ses valises. Retrouver la robe achetée à Paris. La camisole en dentelle enfouie dans le fond de la valise qu'on a cherchée tout au long du voyage et qu'on croyait avoir oubliée. Les biscuits suisses, qu'on ne mangera pas tout de suite, parce qu'ils seront meilleurs quand les saveurs du voyage se seront estompées.

C'est téléverser ses photos dans son ordinateur, les classer, effacer les moins bons clichés. Revivre cette soirée dans un resto à Strasbourg où on s'est amusé avec l'appareil. Se rappeler qu'il faisait beau à Montmartre, qu'il pleuvait le jour où on a monté la tour Eiffel, qu'il faisait gris à Bâle.



C'est s'endormir à 16 heures le soir du retour. Être tout patraque pour le retour au travail du lundi matin.

C'est ne pas trop savoir quoi répondre aux sempiternels : « Pis, ton voyage? ». Même si on les posera à notre tour lorsque ce sont nos amis qui rentreront.



Et vous, comment vivez-vous vos retours de voyage?