jeudi 6 décembre 2012

Mon premier châle

Vous êtes-vous demandé à quoi servirait cette jolie pelote?

Je l'avoue, je commençais à avoir pas mal hâte de vous le dire! Mais comme c'était un cadeau, fallait attendre pour ne pas gâcher la surprise!

Après avoir fait mon col, j'ai eu envie d'un projet qui me donnerait un défi un peu plus grand... mais pas trop quand même! J'ai été attirée par le nom de ce châle, le So easy i can't even stand it triangular scarf.   Facile, mais avec un détail que je n'avais jamais essayé, les petits oeillets. Et les augmentations...

J'avais déjà en tête de le tricoter pour Belle-maman, qui a fêté ses 50 ans cette semaine. Je ne savais pas trop combien de temps ça me prendrait, alors je m'y suis mise dès mon retour de voyage, et j'y ai consacré un bon trois semaines. Le fil, tout fin, avait été choisi pour donner un beau drapé au châle, que je voulais bien seyant, mais pas trop chaud. Juste pour réchauffer Belle-maman des brises nocturnes et de l'air climatisé.


J'ai aussi découvert les joies du blocage! Mon châle était déjà pas mal quand j'ai terminé de le tricoter, mais ce n'est qu'après le blocage qu'il pris tout son drapé. Et il a pratiquement doublé de longueur!

Je l'avoue, je trouve que c'est vraiment pas mal, pour une fille qui tricote depuis 3 mois! 

lundi 3 décembre 2012

Ce que j'aime de Brasilia #3

Il m'est impossible de vous parler de mon expérience brésilienne sans vous parler de la musique, qui m'a accompagnée à chaque étape de ce séjour, dans les moments de solitude et ceux de fête! Je vous présenterai donc dans ce billet les morceaux que j'ai fredonnés le plus souvent au cours des deux dernières années. De façon un peu éclectique, quand même.

Le premier artiste brésilien à m'avoir réellement marquée, c'est Caetano Veloso, pour ses textes poétiques, révolutionnaires, amoureux, réfléchis, touchants. De l'ensemble de son oeuvre, je choisis de vous présenter O leãozinho, une chanson qu'il a écrite pour son fils et que je chanterai au mien, un jour.


Et puis, il y a Tom Jobim, Chico Buarque, Maria Rita. Je vous laisse chercher un peu. Je ne vais quand même pas tout vous donner tout cru!

À São Paulo, j'ai assisté à un spectacle créé à partir de chansons brésiliennes, et j'y ai découvert cette chanson, qui m'émeut tant pour son air enfantin que pour son texte, qu'on peut interpréter de multiples façons.



Et puis, que serait ce billet sans un peu de samba. Voici le morceau que j'ai sur lèvres depuis quelque temps, et qui me fera probablement pleurer quand je l'écouterai dans le froid québécois. Parce que d'une certaine façon, en partant, j'ai un peu l'impression de laisser la samba mourir.

Et voilà, juste de l'écouter une fois de plus, et j'ai les larmes aux yeux.
Brasilia, réussiras-tu à me faire pleurer d'émotion?